Depuis les villages départs du Futuroscope de Poitiers et de Saint-Jean de Luz, 1447 équipages se sont élancés simultanément ce jeudi aux alentours de 13 heures pour la 16e édition du 4L Trophy. Au programme, 6000 kilomètres à parcourir à travers la France, l’Espagne et le Maroc. Une épopée incomparable, toujours placée sous le signe de la prudence et du respect des règles de sécurité.
Le jour se levait à peine, à la fois gris et humide, que les premiers phares venaient déjà éclairer les abords du célèbre Futuroscope de Poitiers, partenaire et lieu de départ des équipages du Nord de la France depuis deux ans. L’aube d’une journée exceptionnelle pour des centaines de candidats au voyage. L’aboutissement aussi de plusieurs mois d’une intense préparation, conclue pour certains quelques heures seulement avant la date fatidique de clôture des inscriptions. Sur le village départ, un parcours immuable. Il faut d’abord valider les dernières formalités administratives, techniques et médicales. Plusieurs étapes souvent accompagnées de la peur du document oublié, mais surtout de l’émotion de la pose du ‘stickers’ (numéro de la voiture) sur les 4L, ou du ‘clipsage’ du bracelet, ultime passeport qui accompagnera les participants jusqu’à Marrakech. Il faut également décharger les 10kg de denrées apportés au bénéfice de l’association 4L solidaire, en partenariat avec la Croix Rouge française (total 3460kg). Grâce à cette opération, 24 000 repas ont été distribués l’année dernière.
Autour de la multitude de 4L, on s’interpelle, on commente le dernier pépin mécanique ou la couleur du pare-chocs. Les appareils photos crépitent. Des stars émergent déjà. Sur l’écran géant défilent les images du périple à venir sur fond de « 4L Trophy, phy, phy » l’hymne du raid qui réveillera chaque matin les « Trophistes ». Partis de Bruxelles il y a deux jours en compagnie d’une cinquantaine d’autres équipages, Antoine et Cédric (2088) confient leur excitation. « Je m’attends à ce que soit extraordinaire », lance Cédric. Le virus du 4L, le jeune belge l’a attrapé aux récits de camarades partis avant lui. Affûté, Cédric a potassé. « Je sais mettre de l’essence… et allumer les phares ! », rigole-t-il. En cas de gros soucis, il compte sur l’aide de ses compagnons ou des mécaniciens de l’organisation. Dehors, un appel est lancé pour un besoin urgent de joint de culasse. Une quête qui sera résolue en moins de cinq minutes…
Jean-Jacques Rey : « Soyez prudents et bonne route ! »
Un peu plus loin, Océane et Claire (2268) racontent leurs premières impressions. « On partage déjà », s’exclame Océane. Si elle clame sa « hâte de partir », Océane redoute cependant la première nuit au Maroc dans les montagnes de Boulajoul, où le thermomètre flirte parfois avec les températures négatives. « Après, ça ira », se rassure-t-elle. Lors du grand briefing de départ, le directeur de course Jean-Jacques Rey ne démentira pas la légende du Moyen Atlas : « A Boulajoul, cagoule obligatoire ! » avant de céder la parole aux différents partenaires du 4L Trophy.
Laetitia Chevallier, présidente de l’association « Enfants du désert » sera la première à monter sur l’estrade, évoquant la collecte de dons de l’année dernière ayant permis de rassembler 72 tonnes de matériel et de réunir les fonds nécessaires pour l’ouverture de trois écoles ainsi que deux blocs sanitaires. Viendra ensuite Jean-Marc Mickeler, Associé responsable de la Marque Employeur de Deloitte en France, partenaire officiel du Raid pour la 6e année et co-organisateur du Deloitte 4L Eco Challenge, puis l’Ecole Supérieure de l’Ostéopathie (ESO) qui assurera le bien-être des Trophistes avec la présence de 8 ostéopathes, étudiants ou diplômés. Le 4L Trophy cette année, c’est également une vaste opération « nez rouge » au profit de l’association « Le Rire médecin». Pendant une journée en effet, tous les participants, organisation incluse, porteront un nez rouge. Les images et photographies réalisées serviront ensuite à promouvoir l’association. Une opération qui permettra également le financement de 505 visites de clowns dans les hôpitaux.
Une première grand-messe du briefing conclue par Jean-Jacques Rey à Poitiers et Géraldine REY à St Jean de Luz, qui insisteront longuement sur les consignes d’extrême prudence à respecter tout au long de la traversée de la France et de l’Espagne… avant de libérer définitivement les troupes. C’est le temps des dernières étreintes avec les familles venues nombreuses saluer les apprentis aventuriers. Dans un peu plus de 10 jours, ils les retrouveront, la tête pleine de souvenirs inoubliables. Mais avant cela, l’heure est venue de s’engouffrer à bord de ces infatigables 4L. Le sourire aux lèvres et la main sur le klaxon, ils sont prêts.
Le jour se levait à peine, à la fois gris et humide, que les premiers phares venaient déjà éclairer les abords du célèbre Futuroscope de Poitiers, partenaire et lieu de départ des équipages du Nord de la France depuis deux ans. L’aube d’une journée exceptionnelle pour des centaines de candidats au voyage. L’aboutissement aussi de plusieurs mois d’une intense préparation, conclue pour certains quelques heures seulement avant la date fatidique de clôture des inscriptions. Sur le village départ, un parcours immuable. Il faut d’abord valider les dernières formalités administratives, techniques et médicales. Plusieurs étapes souvent accompagnées de la peur du document oublié, mais surtout de l’émotion de la pose du ‘stickers’ (numéro de la voiture) sur les 4L, ou du ‘clipsage’ du bracelet, ultime passeport qui accompagnera les participants jusqu’à Marrakech. Il faut également décharger les 10kg de denrées apportés au bénéfice de l’association 4L solidaire, en partenariat avec la Croix Rouge française (total 3460kg). Grâce à cette opération, 24 000 repas ont été distribués l’année dernière.Autour de la multitude de 4L, on s’interpelle, on commente le dernier pépin mécanique ou la couleur du pare-chocs. Les appareils photos crépitent. Des stars émergent déjà. Sur l’écran géant défilent les images du périple à venir sur fond de « 4L Trophy, phy, phy » l’hymne du raid qui réveillera chaque matin les « Trophistes ». Partis de Bruxelles il y a deux jours en compagnie d’une cinquantaine d’autres équipages, Antoine et Cédric (2088) confient leur excitation. « Je m’attends à ce que soit extraordinaire », lance Cédric. Le virus du 4L, le jeune belge l’a attrapé aux récits de camarades partis avant lui. Affûté, Cédric a potassé. « Je sais mettre de l’essence… et allumer les phares ! », rigole-t-il. En cas de gros soucis, il compte sur l’aide de ses compagnons ou des mécaniciens de l’organisation. Dehors, un appel est lancé pour un besoin urgent de joint de culasse. Une quête qui sera résolue en moins de cinq minutes…Un peu plus loin, Océane et Claire (2268) racontent leurs premières impressions. « On partage déjà », s’exclame Océane. Si elle clame sa « hâte de partir », Océane redoute cependant la première nuit au Maroc dans les montagnes de Boulajoul, où le thermomètre flirte parfois avec les températures négatives. « Après, ça ira », se rassure-t-elle. Lors du grand briefing de départ, le directeur de course Jean-Jacques Rey ne démentira pas la légende du Moyen Atlas : « A Boulajoul, cagoule obligatoire ! » avant de céder la parole aux différents partenaires du 4L Trophy.
Une première grand-messe du briefing conclue par Jean-Jacques Rey à Poitiers et Géraldine REY à St Jean de Luz, qui insisteront longuement sur les consignes d’extrême prudence à respecter tout au long de la traversée de la France et de l’Espagne… avant de libérer définitivement les troupes. C’est le temps des dernières étreintes avec les familles venues nombreuses saluer les apprentis aventuriers. Dans un peu plus de 10 jours, ils les retrouveront, la tête pleine de souvenirs inoubliables. Mais avant cela, l’heure est venue de s’engouffrer à bord de ces infatigables 4L. Le sourire aux lèvres et la main sur le klaxon, ils sont prêts.
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